Mylo: de la petite monnaie à 2,5 millions de financement
En 2018, quel serait l'équivalent de la tirelire dans laquelle on vide sa petite monnaie ? L'entreprise montréalaise Mylo, dont la plateforme d'épargne bénéficiera de capitaux de démarrage de 2,5 millions qui seront annoncés ce matin.
Ces fonds serviront essentiellement à augmenter le nombre d'utilisateurs de la plateforme et à élaborer l'intelligence artificielle.
Pour les aider à atteindre leurs objectifs financiers, beaucoup de gens pourraient épargner mais ne le font pas. C'est avec cette idée en tête que Mylo a été fondée.
Il s'agit d'un deuxième tour de financement pour la jeune entreprise, auquel ont participé Desjardins Capital, Robert Raich et Ferst Capital Partners.
Le concept de Mylo est d'arrondir toutes les transactions et d'envoyer le « surplus » vers un compte désigné. Si vous payez, par exemple, 2,75 $ pour votre latté, 25 cents seront envoyés dans votre épargne. Il faut d'abord donner accès à un ou plusieurs comptes bancaires utilisés et laisser Mylo faire le calcul. Le transfert ne s'effectue qu'une fois par semaine, et l'utilisateur doit payer 1 $ par mois en « frais technologiques ». L'inscription et la gestion du compte se font par une application mobile, accessible pour iOS et Android.
Combien en moyenne ?
L'argent économisé est quant à lui investi dans un portefeuille diversifié de Fonds négociés en Bourse (FNB), dont les frais de gestion minimes varient entre 0,05 % et 0,37 %. Depuis son lancement en juillet 2017, les utilisateurs de Mylo ont ainsi mis de côté 1 million de dollars grâce à 1,6 million de transactions arrondies.
Chaque utilisateur de Mylo a mis 1000 $ en moyenne de côté « sans effort », indique M. Barrar. Tout le processus est assujetti aux standards bancaires les plus stricts, tant du point de vue de la sécurité que de la confidentialité des données. « Nous travaillons avec les experts les plus réputés au Canada, nous avons été scrutés par nos partenaires, dont Desjardins, qui se sont assurés que nous répondions aux normes. »
Source : La Presse