Cryptomonnaies : Telegram effectue son premier appel public de monnaie virtuelle
Telegram, l'application mobile de messagerie chiffrée, entend lancer sa propre plateforme de chaîne de blocs avec, en fin de compte, sa cryptomonnaie appelée à servir d'échange et de paiement entre particuliers ou entreprises. L'offre initiale atteindrait le 1,2 milliard $
En effet, l'application de messagerie chiffrée Telegram voit grand. Une première offre publique de cryptomonnaie qui totalisera 1,2 G$, dont une prévente de 600 millions $ réservée uniquement aux sociétés et bailleurs de fonds de capital-risque et au personnel proche de la direction.
L'entreprise, basée à Dubaï, veut aller beaucoup plus loin que la simple messagerie chiffrée mobile. Pour cela, la direction peut s'appuyer sur les 170 millions d'utilisateurs mensuels et les quelque 350 000 nouveaux utilisateurs qui s'inscrivent... chaque jour!
Grâce à ces derniers, Telegram dispose d'une masse critique suffisamment importante pour pousser une cryptomonnaie dans le grand public qui sera bien plus qu'une monnaie virtuelle négociée comme le sont les Bitcoin et Ethereum.
Détenir sa propre devise donnera à Telegram une formidable indépendance vis-à-vis les banques et les gouvernements. Les utilisateurs pourront envoyer des fonds vers d'autres pays, effectuer des micropaiements ou payer des biens et services de manière tout à fait privée et confidentielle sans se soucier des frais bancaires ou de cartes de crédit.
Un réseau libre Telegram
Pour générer des chaînes de blocs (blockchain) nécessaires à cette devise virtuelle, Telegram peut compter sur son réseau TON (Telegram Open Network) que l'on dit plus économique et moins énergivore que les systèmes similaires comme ceux de Bitcoin.
Cette économie proviendra de la forte décentralisation des ressources informatiques qui généreront ces chaînes de blocs, laquelle offre également une sécurité et une résilience plus solides.
Outre la devise, le système TON promet des services DNS pour accéder aux sites Web, des services de réseau virtuel privé (VPN) et des services de stockage de fichiers.
C'est fou ce qu'il est possible de réaliser avec une simple plateforme de messagerie.
Source : Agence QMI